Les défis de la chasse à l’oie
Le plus grand défi de la chasse à l’oie, c’est de rester caché. Il est important que les oies ne se doutent de rien. On doit penser que les oies regardent vers le sol lorsqu’elles volent ; donc ce n'est pas suffisant de se cacher derrière quelques bottes de paille, sans être à couvert. Un autre défi, c’est la météo ; ce que l’on qualifie habituellement de mauvais temps. C’est en effet par ce temps-là que la chasse à l’oie est la plus favorable. Il faut toujours venir assez tôt, avant que les oies arrivent. Les leurres doivent être bien placés et il faut s’allonger et attendre qu’elles arrivent à la recherche de la nourriture. L’attente peut souvent être longue ; donc des vêtements chauds sont nécessaires.
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Temps d'attente
Lorsque nous marchions dans la prairie marécageuse, entourés de leurres, de filets de camouflage, de cartouches et de fusils de chasse, il me vint à l’esprit que le rêve était quelque peu différent de la réalité. Chasser l’oie peut être laborieux. Mais il n’y a pas de raison de se plaindre. Attendre dans l’obscurité pour voir le soleil se lever et voir des vols d’oies sortir de la brume et se diriger, les ailes déployées, vers les leurres déposés, c’est un spectacle à mériter. Mais ce n'est pas toujours facile. Les premières oies que nous vîmes changèrent de direction en remarquant le désordre et se posèrent à plusieurs champs de là, à notre grand regret et agacement. Nous avions observé le champ pendant plusieurs jours, et il y avait partout des fientes d'oies. Il devait y avoir quelque chose avec nous qui était trop voyant ; les leurres n'étaient peut-être pas disposés correctement, nous n'étions pas bien camouflés, s’agissait-il des chiens ? Nous devions reconsidérer la situation et il n'y avait rien d’autre à faire que de déplacer les leurres et d'essayer de nous placer différemment. Nos oies du champ d’à côté quittèrent évidemment l’endroit, faisant place à un silence total. Le ciel était vide, l’aube commençait à poindre et une petite faim commençait à se faire sentir. Ce temps d'attente, où l’on ne peu rien faire d'autre, c’est l'espace libre du chasseur. Il n'y a pas de place pour le travail ou pour autre chose. Les pensées volent comme les oies, certaines volent haut, d'autres se profilent lentement à travers la brume et glissent lentement vers des terres inconnues. C'est comme ça, et c'est comme ça que l’on rate sa première oie. On est en pleine introspection et les yeux et les oreilles ne servent à rien. Quel début pour un chasseur d'oies ! Mon compagnon de chasse a levé le doit en l’air pour faire un signe en forme de point d'interrogation pendant qu'il riait. C'était un rire d’initié ; il savait ce qui s'était passé, comme le savent tous les chasseurs.
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